@article{oai:teapot.lib.ocha.ac.jp:00039517, author = {津田, 久美子 and TSUDA ,Kumiko}, journal = {人間文化創成科学論叢}, month = {Mar}, note = {application/pdf, 紀要論文, Au cours de cet article nous présentons au lecteur une interprétation de la pièce Les Bonnes de Jean Genet. Il nous semble en effet qu’une sorte de nouveau concept puisse être dégagé de cette pièce. Jean Genet a été inspiré par le fait divers bien connu « L’affaire des soeurs Papin », mais il en a changé le dénouement. Originellement il s ’agit de l ’affaire de deuxseurs, qui exercent le métier de bonne et qui tuentcruellement leurs maîtres. Lacan dit de la relation entre les deux soeurs qu ’elle représente le « mal d’être deux ». Il interprète en outre cette relation comme fondé sur un amour narcissique à caractère homosexuel et incestueux. Les deux femmes finissent par commettre un meurtre suivant le mécanisme du passage à l’acte. Dans sa pièce, au contraire de la réalité des faits, Genet, en transformant le dénouement de l’affaire, décrit la passion extrême qui unit les deux soeurs. Dans cette pièce le meurtre des maîtres n’existe pas, et la soeur aînée tue sa soeur cadette qui joue le rôle de maîtresse. La soeur cadette finit par se suicider sachant qu’elle pourrait survivre dans sa soeur aînée puisqu’elle av\ ait joué le rôle d’une autre personne et que son vrai « soi » était en sa soeur. Il nous apparaît dès lors que le dénouement de cette pièce au travers de la mort de la soeur cadette, est marquée par une sorte d’amour fusionnel entre les deux soeurs. La pièce de Genet pourrait donc s’interprêter comme un « espoir d’être deux ».On peut ainsi affirmer que l’intérêt de cette pièce est d’apporter un nouvel éclairage sur la relation entre les deux soeurs.}, pages = {11--20}, title = {ふたりであることの希望 : ジャン・ジュネ『女中たち』における生き延びる愛}, volume = {11}, year = {2009} }